College faculty set strike deadline

Some 16,000 faculty at Ontario’s 24 public colleges say they will go on strike at 12:01 a.m. on Friday, March 18 if the College Employer Council (CEC) does not agree to voluntary binding interest arbitration.  

The faculty bargaining team sent an open letter to college presidents today, calling on them to do what is right to ensure students are protected and their school year is protected.  

JP Hornick, chair of the bargaining team, said faculty are desperately trying to avoid a strike but says the CEC is refusing to bargain or be reasonable.  

“Our members are fighting for the best education for students,” said Hornick. “We haven’t made any unreasonable demands, and everything we have asked for is easily achievable.”  

Faculty, who are represented by OPSEU/SEFPO, rejected a final offer that the CEC tried to ram through last month. 

Rather than being on a picket line, faculty have been working to rule since December. 

Faculty have done our best to limit the impact of our strike action on students and to avoid a picket line,” the bargaining team writes in their letter. “Now, however, you have again ramped up your threats against individual faculty and appear to be moving toward a lockout instead of negotiating a deal.”  

Binding interest arbitration is frequently used in post-secondary education and other critical services. It involves both parties’ asking a neutral arbitrator to resolve a bargaining dispute as an alternative to a strike or lockout. Both sides provide proposals to the arbitrator, who in effect creates a compromise from the two proposals.

The CEC has a different form of arbitration, where an arbitrator must choose the proposal of just one of the parties.

OPSEU/SEFPO President Warren (Smokey) Thomas says it is still not too late to avoid a strike. “I firmly believe we can reach a deal at the bargaining table,” said Thomas. “I’m convinced a deal is there and that we can avoid a messy strike that is not in anybody’s best interests.”


Le personnel scolaire fixe un délai de grève

Quelque 16 000 membres du personnel scolaire des 24 collèges publics de l’Ontario ont déclaré qu’ils tomberont en grève à minuit une vendredi 18 mars si le Conseil des employeurs des collèges (CEC) s’entête à refuser l’arbitrage volontaire des différends.    

L’équipe de négociation du personnel scolaire a envoyé une lettre ouverte  aux présidents des collèges aujourd’hui, les invitant à faire ce qui se doit pour protéger à la fois les étudiants et leur année scolaire.    

Selon JP Hornick, présidente de l’équipe de négociation, le personnel scolaire tente désespérément d’éviter une grève, mais le CEC refuse de négocier et ne veut pas se montrer raisonnable.    

« Nos membres se battent pour offrir la meilleure éducation qui soit aux étudiants », a déclaré Mme Hornick. « Nous n’avons fait aucune demande déraisonnable; toutes nos revendications sont réalistes. »    

Le personnel scolaire représenté par l’OPSEU/SEFPO a rejeté l’offre finale que le CEC a essayé d’imposer le mois dernier.    

En décembre dernier, plutôt que de former une ligne de piquetage, le personnel scolaire avait entamé une grève du zèle.   

« Le personnel scolaire a fait de son mieux pour limiter l’impact de la grève sur les étudiants et pour éviter un piquet de grève », a dit l’équipe de négociation dans sa lettre.  « Malgré ça, vous avez de nouveau intensifié vos menaces contre des membres individuels du personnel scolaire et vous semblez vouloir vous diriger vers un lockout plutôt que vers la négociation d’un accord. »    

L’arbitrage des différends est une pratique couramment utilisée dans le secteur de l’éducation postsecondaire et pour d’autres services essentiels. Afin d’éviter une grève ou un lockout, les parties en cause font appel à un arbitre neutre pour résoudre un conflit de travail. Chaque partie présente ses propositions à l’arbitre et celui-ci cherche un compromis acceptable pour les deux parties, basé sur leurs propositions.

  Mais le CEC essaie d’imposer une autre forme d’arbitrage, dans laquelle un arbitre doit choisir la proposition d’une seule des parties.  

Le président de l’OPSEU/SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, a fait remarquer qu’il n’est toujours pas trop tard pour éviter une grève. « Je suis convaincu que nous pouvons conclure une entente à la table de négociations », a déclaré M. Thomas. « Une entente est possible; nous pouvons éviter une grève compliquée qui n’est dans l’intérêt de personne. »