IMPOSITION AND WORK-TO-RULE

BARGAINING TEAM UPDATE TO FACULTY MEMBERS–IMPOSITION AND WORK-TO-RULE

Faculty Members:

The College Presidents (and their bargaining agent, the College Employer Council) have unilaterallyimposed terms and conditions of employment on all of us. They have simply refused to discuss our remaining issues or accept our offer to refer them to binding interest arbitration; this is effectively forcing faculty to work under their preferred terms.

The Employer may present these conditions as benign, and indeed many of them are points on which both teams had reached agreement at the bargaining table. However, these are only the initial terms and conditions of employment that have been imposed by the College Presidents and CEC. They can change these conditions at any time, with no notice, and can also impose different conditions at different colleges. These changes could impact any aspect of our working conditions, including salary, workload, vacation, professional development, and employee rights.

Imposition thwarts faculty’s ability to actually negotiate our working conditions, which requires our consent.

The following imposed conditions are far from positions that faculty had proposed at the bargaining table, and may hurt individual faculty members:

Update the counsellor class definition

The CEC has imposed their own language, which allows for the outsourcing of counsellor work. Individual faculty members – in this case, counsellors – stand very much to be negatively impacted by this imposition despite the CEC’s claims to the contrary.

Coordinator duties will be reduced in writing before an employee accepts a coordinator ship. Such acceptance will remain voluntary

While both the Union and CEC have agreed to the documentation of coordinator duties, the Union also proposed that such duties be “reasonable”. Without that word, the employer has the ability to make the duties of the coordinator position unreasonable, which could result in no faculty member taking the position and the college assigning those duties outside of the bargaining unit. Additionally, if a coordinator accepts unreasonable coordinator duties because they wish to keep the position, they could be disciplined if they are unable to complete those duties. Yet again, individual faculty members can be negatively impacted by these terms and conditions, contrary to the CEC’s claims.

Medical cannabis coverage prescribed by a licensed physician to a maximum of $4000/year, subject to prior authorization by the insurer

While the Union and CEC have agreed, in principle, to this, the Union was still attempting to gain additional information from the CEC as to whether dental implants or other benefit improvements were

a possibility. We expect medical cannabis coverage will only be available to a small number of members, given the restrictions imposed on this benefit by Sun Life.

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To enable faculty to respond effectively to management’s imposed terms and conditions, the faculty bargaining team has informed the Employer that work action will commence on December 18th. We envision a process of escalating work action, commencing with a phased-in series of work-to-rule actions.

INDIVIDUAL FACULTY MEMBERS SHOULD NOT CHANGE THEIR WORK HABITS UNTIL DECEMBER 18TH, AND AFTER THAT DATE INFORMATION WILL BE PROVIDED BY THEIR UNION LOCAL LEADERSHIP AROUND WHAT SPECIFIC LABOUR ACTIONS TO TAKE.

This strategy has proven effective in other educational contexts in Ontario. It was ONLY made possible by the fact that faculty voted to authorize work action (up to and including a strike) last week.


MISE À JOUR DE L’ÉQUIPE DE NÉGOCIATION AUX MEMBRES DU CORPS PROFESSORAL – IMPOSITION ET GRÈVE DU ZÈLE

Membres du corps professoral :

Les présidents des collèges (et leur agent négociateur, le Conseil des employeurs des collèges) ont imposé unilatéralement des conditions d’emploi à nous tous. Ils ont tout simplement refusé de discuter des questions en suspens ou d’accepter notre offre de les soumettre à un arbitrage exécutoire, ce qui a pour effet de forcer le corps professoral à travailler selon les conditions qu’ils préfèrent.

L’employeur peut présenter ces conditions comme étant bénignes, et en effet, plusieurs d’entre elles sont des points sur lesquels les deux équipes s’étaient entendues à la table de négociation.  Cependant, ce ne sont que les conditions initiales d’emploi qui ont été imposées par les présidents des collèges et la CEC.  Ils peuvent modifier ces conditions à tout moment, sans préavis, et peuvent également imposer des conditions différentes selon les collèges. Ces changements pourraient avoir un impact sur n’importe quel aspect de nos conditions de travail, y compris le salaire, la charge de travail, les vacances, le développement professionnel et les droits des employés.

L’imposition contrecarre la capacité du corps professoral à négocier réellement nos conditions de travail, ce qui nécessite notre consentement.  

Les conditions imposées suivantes sont loin des positions que le corps professoral avait proposées à la table de négociation, et peuvent nuire aux membres individuels du corps professoral : 

Mettre à jour la définition de la classe des conseillers

Le CEC a imposé son propre langage, qui permet l’externalisation du travail des conseillers. Les membres individuels du corps professoral – dans ce cas, les conseillers – risquent fort de subir les effets négatifs de cette imposition, malgré les affirmations contraires de la CEC.

Les fonctions de coordinateur seront réduites par écrit avant qu’un employé n’accepte un poste de coordinateur. Cette acceptation restera volontaire.

Bien que le syndicat et la CEC aient tous deux accepté de documenter les fonctions de coordonnateur, le syndicat a également proposé que ces fonctions soient ” raisonnables “. Sans ce mot, l’employeur a la possibilité de rendre les tâches du poste de coordonnateur déraisonnables, ce qui pourrait faire en sorte qu’aucun membre du corps professoral n’accepte le poste et que le collège attribue ces tâches à l’extérieur de l’unité de négociation. De plus, si un coordonnateur accepte des tâches déraisonnables parce qu’il souhaite conserver son poste, il pourrait faire l’objet de mesures disciplinaires s’il est incapable de s’acquitter de ces tâches. Encore une fois, les membres individuels du corps professoral peuvent être affectés négativement par ces conditions, contrairement à ce que prétend la CEC.

Couverture du cannabis médical prescrit par un médecin agréé jusqu’à un maximum de 4000 $/an, sous réserve d’une autorisation préalable de l’assureur.

Bien que le Syndicat et la CEC se soient mis d’accord, en principe, sur ce point, le Syndicat tente toujours d’obtenir des informations supplémentaires de la part de la CEC pour savoir si des implants dentaires ou d’autres améliorations des prestations sont possibles. Nous nous attendons à ce que la couverture du cannabis médical ne soit offerte qu’à un petit nombre de membres, étant donné les restrictions imposées à cette garantie par la Sun Life. 

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Pour permettre au corps professoral de répondre efficacement aux conditions imposées par la direction, l’équipe de négociation du corps professoral a informé l’employeur que les actions de travail commenceront le 18 décembre.  Nous envisageons un processus d’escalade des mesures de travail, en commençant par une série progressive de mesures de “ grève du zèle ”.

LES MEMBRES DU CORPS PROFESSORAL NE DEVRAIENT PAS MODIFIER LEURS HABITUDES DE TRAVAIL AVANT LE 18 DÉCEMBRE. APRÈS CETTE DATE, LES DIRIGEANTS DE LEUR SECTION LOCALE LEUR FOURNIRONT DES INFORMATIONS SUR LES MESURES DE TRAVAIL SPÉCIFIQUES À PRENDRE.

Cette stratégie s’est avérée efficace dans d’autres contextes éducatifs en Ontario.  Elle a été rendue possible uniquement par le fait que le corps professoral a voté pour autoriser des actions de travail (pouvant aller jusqu’à la grève) la semaine dernière.  

En solidarité,

JP, Jonathan, Katie, Michelle, Ravi, Rebecca et Shawn